Guadeloupe - Les Saintes - Marie-Galante.
2 Février : j’appelle Marion pour son anniversaire ! Bain rapide, dégonflage du paddle, il est 11h. Nous quittons la bouée des Saintes pour rejoindre le port du « Bas de Fort » de Pointe à Pitre à la grand-voile et au génois au prés du vent. Après 50’ de navigation, le vent tombe et devient capricieux. Nous distinguons bien le python à travers la brume, c’est rare. Arrivés vers 16h30 : VHF du port et nous attendons pour être placés.
Il faut un grand bout avant que le marinero passe dans une bouée et 2 bouts à l’arrière. La caution pour le badge est élevée : 50 euros, je paie aussi le port (205 euros dont les 50 et 4 lessives20E, 4 nuits)
Au port jusqu’au 6 FEVRIER : nous chercherons une nouvelle annexe disponible rapidement ; il n’y a que « Bigship » qui en possède sur place, autour de 2000 à 2600 euros….ouille Tony contacte le grutier pour une sortie dans 15 jours.
Mon frère Jean et ma belle-sœur Chrystelle arrivent le 4 et Tony se décidera pour l’annexe à fond dur.
Avec Jean et Chrystelle, nous prenons le bus pour visiter Pointe à Pitre : rien d’extraordinaire : le marché, la place de la victoire. Nous visitons la jolie maison de St John Perse (alias Alexis Léger). Je cherchais une boutique qui fasse de la crème d’amandes, donc plutôt bio : rien ici ; qu’à cela ne tienne, nous prenons le bus, non sans incertitudes, vers la zone industrielle et trouvons mon bonheur.
Le retour vers le port est plus aléatoire et nous avons la chance de tomber sur un taxi sauvage qui nous ramène au port, non sans que je broie les genoux de ma belle-sœur ; mais à midi, nous mangeons avec Tony sur Noix de coco.
Après la sieste, nous prenons le bus et la route de Ste Anne, mais il est tard, il y a des embouteillages et nous descendons avant STE Anne : plage des Salines. Il y a malheureusement pas mal de sargasses qui n’incitent pas au bain. Jean nous entraîne par un chemin côtier, puis campagnard vers la route de retour. C’est très joli et je croise mon 1er Bernard l’ermite campagnard. Nous retrouverons le bus de retour un peu plus loin.
6 Février : il y a beaucoup de vent !!!...
Tony passe à la capitainerie : NON, nous ne pouvons pas prolonger, ou alors sur bouée.
Les garçons vont chercher la nouvelle annexe, tandis que les filles font les dernières courses et nous voilà partis !
La sortie du chenal est impressionnante : le moteur peine face au vent et aux vagues, même avec un bout de voile; il faut louvoyer et laisser passer ceux qui entrent. Force 5 annoncé, avec rafales.
Après le chenal, avec un bout de génois, c’est très « penché » que nous progressons. Ce sera un peu long et très éprouvant pour Chrystelle qui sera malade tout du long. Ca fait peine à voir.
Vers 18h 10, après le coucher du soleil, nous mouillons dans la baie du Marigot, dans une zone claire, malgré la pénombre. Nous sommes aux SAINTES-TERRE-DE-HAUT
Chrystelle revit enfin, ouf ! Ti-punch/ pâtes au pesto rouge et jeu « gang of four ».
IL y a une épave à aller voir dans le coin ; en fait elle est juste au niveau de notre ancre. Il ne faudrait pas que le vent tourne et, nous avons eu de la chance ! (de ne pas coincer notre ancre là dedans). En fait, elle n'est pas terrible.
Nous verrons quelques poissons, des tortues aussi. Les pélicans sont là.
Jean aura le mauvais tour de voir le paddle s’éloigner à grande vitesse : la fixation au pied n’est plus fonctionnelle ; heureusement, je rattrape le paddle grâce à un bon crawl et Chrystelle récupère la rame. Nous retrouvons Jean aussi, avant qu’il ne désespère et boive la tasse. Que d’émotions !
EN rentrant dans le bateau : on sent une odeur de brûlé ; Tony vient d’actionner la chasse-d’eau du wc électrique et on voit de la fumée noire s’échapper de ce côté… On verra ça plus tard, Tony débranche ce qu’il faut.
Petite ballade en ville après avoir laissé l’annexe sur le sable : ça n’est pas si loin de rejoindre le bourg des SAINTES depuis Marigot. Nous y prenons un pot et mangeons agréablement devant la baie. (3plats pour nous 4 nous suffisent et c’est accepté).
Retour sur Noix de coco : les garçons vont se pencher sur le gros problème du jour : le WC ; en ¾ d’heure tout est démonté. Jean avait peur de s’ennuyer, il est content ! Nous nous baignons. Ca souffle bien et dans le bon sens.
Je confectionne des croûtes aux champignons pour le repas, avant les jeux. Jean gagne au Gang.
JEUDI 8 FEVRIER Vers TERRE-DU-BAS
Nous quittons le mouillage au moteur car le vent a tourné et nous allons nous retrouver face à la mer, et peut-être emmêlé dans les restes des pièces du naufrage. Nous traversons le mouillage du Bourg vers 10h, mais, sans succès : rien de libre. Nous tentons en face et c’est complet aussi.
Nous migrons donc vers « terre du bas », où nous mouillons dans 5,6 m sur sable, à Grande ANSE.
Les garçons ont passé la matinée et le midi à réparer les WC : ça fonctionne, mais il y a encore une fuite.
Repas quand même : Méli-mélo Thon tomates olives.
Tony tentera de nous déposer à terre, mais nous renoncerons : trop de vagues, rouleaux et vent. Puis les garçons re-démontent et remontent les WC : Bravo nos héros !
Il y a de nouveaux fils et de nouveaux interrupteurs, mais c’est rudement bien.
Il se met à pleuvoir et ça souffle bien. Jeu Picomino avec Jean et dodo.
9 FEVRIER Vers le PAIN DE SUCRE
C’est calme ce matin, Chrystelle a assisté au lever de soleil, comme elle aime le faire tous les jours. Vers 10h nous allons au pain de sucre prendre une bouée. ET, quelle tristesse : un joli voilier est dans les cailloux.
Nous verrons arriver « Soleil Le Vent »( François et Véro) qui prendra la bouée devant nous.
Chrystelle et moi allons nager avec masques et tuba autour du pain de sucre et, au retour je salue Véro, François et leur invitée. Dans l’après midi, François nous informe qu’une chaîne de solidarité s’organise à terre pour remonter toutes les affaires du bateau échoué vers un gîte plus-haut. Nous nous y croiserons.
En rentrant, je remarque de grandes tâches d’huile ou de gasoil qui s’étalent jusqu’à Noix de coco.
Nous décidons d’aller vers le mouillage de l’ilet Cabrit ; Véro et François et cie suivront.
DU 10 FEVRIER AU 12 : Bouée près du bourg, Les Saintes
Une pensée pour Loïc dont c’est l’anniversaire. Nous migrons dès 8h vers le bourg pour tenter de chopper une bouée ; selon le conseil des gens qui nous font payer ces fameuses bouées : y être avant 8h30. Et bingo : y’en a une un peu rouillée, mais fonctionnelle, bien placée près du ponton et d’une épave qui est visitée régulièrement.
Jean a envie de faire du vélo ; le temps est gris et menaçant, mais la météo annonce du beau temps aujourd’hui. Nous partons sans les K-way….
Nous louons 4 vélos électriques vers 11h, car après information, demain est jour de carnaval et au bourg, tout sera interdit à la circulation.
Nous partons vers le pain de sucre et plus loin avant de revenir vers le bourg pour déjeuner à l’Annexe de « fish and chips », très bien.. Nous serons mouillés plusieurs fois. Je ferai une chute sans gravité. Il pleut et repleut. Nous repartirons vers le fort Napoléon fermé l’après midi, et les autres plages.
Chrystelle et moi perdons les garçons en allant à Grande Anse et à la plage Rodrigue, mais, tout va bien. Nous rendons les vélos à l’heure, contents. Nous faisons quelques courses : pas moyen de trouver de l’huile d’olives !
Il faut écoper l’annexe avant d’y monter. Nous sommes tous bien fatigués. Jeux et dodo.
C’est jour de carnaval et le temps très bouché ce matin, s’améliorera nettement en début d’après midi. Le préposé passe pour le paiement de la bouée (26 Euros les 2nuits).
Ce matin nous allons quand même voir, armés de nos palmes, masques et tubas, lors d’une éclaircie, l’épave qui est à côté et qui attire du monde ; ça en vaut la peine ! C’est un gros chalutier…
Vers 15h, nous entendons les fanfares et nous retournons à terre.
Les jeunes et leurs grands fouets sont les 1ers à entrer sur scène et ouvrent la route aux « chars » ou aux musiciens et leurs tambours suivis des danseurs et danseuses.
Tous sont maquillés et déguisés. C’est très beau et sympathique : une belle ambiance de Carnaval ! Familial, bon-enfant, festif !
Plusieurs groupes, bandes, tribus se succèdent, c’est magnifique !
Nous prenons un pot au bar rasta avant de rentrer, à la nuit tombée.
Bohémienne / pâtes et jeu Qwirkkle ; Chrystelle gagne !
12 FEVRIER AU 14 : Deshaies
A10h, nous avons bien quitté la baie et Les Saintes et nous progressons au ¾ Arrière vers le Phare SO de Guadeloupe, (pointe du vieux fort) avec un ris dans les voiles, quand on se prend un gros grain. Petit instant de panique, car le moteur ne démarre pas ; Nous ôtons la Grand-voile, il y a 30 n de vent.
Puis presque plus de vent ; j’en profite pour préparer une bonne salade. Le moteur est reparti et aide la grand-voile ré-envoyée . C’est tellement calme et lent que je propose un scrabble à Jean.
Mais, le vent remonte devant l’îlet aux pigeons(ou aux goyaves). On a écrit un mot chacun. Le grain est là : il faut gérer. Il pluvine. Le vent sera capricieux jusqu’au bout, nous terminerons le scrabble quand même.
Sur place à 17h30 ; il y a une bouée qui nous attend tout devant que j’agrippe avec mon crochet magique. Les bouées sont à 25 euros la nuit, Ici à DESHAIES.
Mais personne ne passe, Tony essaiera d’aller payer à terre ; il n’y a que le pompiste qui assure la livraison de fuel. Tous les autres sont au carnaval ; c’est donc gratuit ces jours-ci !
Gougère ce soir !
13 février, à Deshaies ; belle baignade avec Chrystelle qui veut voir les tortues sous l’eau…Mais ?
Puis nous allons à terre ; la boulangerie est bien ! Mais l’office de tourisme fermé.
Nous apprenons qu’il n’y a pas de bus par la personne qui nous emmène tous les 4, après que nous ayons levé le pouce 3 secondes, sympa cet automobiliste, c’est férié nous dit-il… IL nous dépose à Grande Anse, où nous nous baignons, mangeons des sandwiches à l’ombre.
Vers 15h30 nous levons le camp et cherchons à rentrer par le chemin côtier qui traverse la forêt et le « Gros Morne » ; ça grimpe sec, mais à l’ombre ; il n’y a pas vraiment de point de vue sinon sur la ville de Deshaies avant d’arriver. Entre- temps Chrystelle avait tenté une réservation pour le resto, Jean est allé voir et ça n’était pas possible à 20h mais à 18h45 : oui !
Ici sont tournés des épisodes de « Meurtres au Paradis » ! 15 euros pour visiter les bureaux de gendarmerie, ben voyons ! On s’en passera ! Nous aurons le temps de boire une bonne bière sur la terrasse de chez Catherine ou à côté avant ce fameux resto « La Caz du douanier », où nous dinons fort bien, c’est très bon !
14 Février
A 8H, tout le monde semble dormir et je file me baigner ; j’ai la chance de suivre une tortue…J’y retournerai avec Chrystelle et nous avons une belle sortie « poissons ».
Après le repas (salade de semoule/sauce chien/tomates /œufs/jambon) ; nous lâchons la bouée et mettons les voiles pour le retour. C’est un vent un peu capricieux et énervant, mais une belle navigation pour moi qui barre un bon moment. Le vent passe de 2 à 22 nœuds, tourne…
Nous mouillons à l’anse du Curé, dans 8m d’eau. Lors de la baignade, nous verrons beaucoup d’algues hautes et finement feuillues, on dirait une forêt tropicale, ainsi qu’un poisson à nageoires rayonnantes et des centaines de poissons surveillés par les pélicans !
Pâtes bolo/ratatouille/ Mangue et Dodo à 21H
Le lendemain, la mer est comme un lac, nous nous baignons à nouveau plusieurs fois, et Chrystelle verra sa tortue sous l’eau nager près d’elle !
Salade de pommes de terre-asperges-tomates-chorizo-gruyère.
15 FEVRIER. Départ au génois seul ; alternance moteur/voile jusqu’à 17h30 et nous mouillons dans 15m d’eau, avec 50 m de chaînes, devant « Rivière Sens » et sa carrière, que je ne trouve pas si moche, contrairement à Chrystelle. Croûtes aux champignons/jambon ; jeu « Push ». Ca gigote un peu et Chrystelle s’installe dehors pour la nuit.
Ca n’était pas la nuit la plus calme et il faut tenir son bol lors du petit déjeuner…Je prends un petit bain et, à 9h30, nous sommes en route vers Pointe à Pitre et louvoyons péniblement vers le cap Vieux Fort puis vers les Saintes, avant de pouvoir repartir vers notre destination. (Salade pois chiches-haricots verts-tomates- reste de pâtes-artichauts). Il faudra aider au moteur par moments.
Nous sommes accueillis par des dauphins alors que nous remontons la passe avant le port. J’appelle à la VHF et prépare le bateau (pare-battages, bout à l’avant et 2 à l’arrière). Nous serons placés sur le quai Michel Malinovsky, la bouée avant est un peu loin- ou : nous sommes trop petits- ce qui fera dire à Chrystelle que nous sommes surclassés !
En face il y a effectivement le bateau « fleur australe » (de P. Poupon) ; des bateaux qui préparent une régate ou course, de gros catas plus larges que la longueur de Noix de coco.
C’est la dernière nuit pour Chrystelle et Jean et nous allons dîner à « La route du rhum ». La journée du lendemain est tranquille, ensemble. Vers 16h30, le taxi les emmène ! Merci pour tout et tous les bons moments partagés, et la bouteille de rhum offerte !
CE 18 FEVRIER, nous descendons le génois en vue de faire recoudre les coutures de la bande de et nous sommes à la veille d’une semaine au chantier, ici à Pointe à Pitre.
Le CHANTIER : Du 19 au 26 Février
3 bateaux doivent être sortis de l’eau avant nous et un 4ème remis à l’eau : nous avons le temps. Tony a loué un karsher, j’enfile donc le maillot de bain sous le short et et le T-shirt manches longues, et je gratte avec un couteau large. Je prendrai une douche toute habillée au chantier pour me débarrasser de tous les débris et autres coquillages. Tony suivra.
Nous pouvons vivre à bord et c’est un sacré avantage ! Repas à bord donc : salade grecque
Nous déposons notre voile à North Sails, heureusement que Tony a réservé la réparation du génois il y a 15 jours, car ça n’aurait pas été possible cette semaine, nous dit le couturier.
Tony tente ensuite de desserrer L’hélice du sail-drive qui est bien bloquée, et ça lui prend beaucoup de temps ; puis je l’aide très modestement lors de la vidange du sail-drive.
Nos voisins sont 2 jeunes, Marie et David, avec 2 petites filles Maëlis et Calie.
Notre bateau penche et à l’avant, nous avons la tête en bas ; et je propose la cabine arrière dans l’autre sens, et m’y retrouverai seule pour la semaine. Chacun son confort pendant les travaux ! Bon risotto ce soir
Il fait bon et beau à 6h30 et donc, dès que nous entendons du bruit, nous descendons pour poncer ; la pause du midi est la bienvenue. Le petit supermarché et la boulangerie sont proches et pratiques, les magasins d’accastillage aussi.
Il pleut en début d’après-midi, il faut changer d’activité et poncer lors des éclaircies ; Tony se met à la plomberie. Il va également porter le sail-drive à réparer ; il faudra changer l’axe à 900 euros HT…
C’est la vie de chantier ; on s’observe les uns les autres, on échange, on voit arriver de nouveaux vieux bateaux couverts de coquillages.
Il y a aussi un commerçant qui supporte mal la poussière sur sa devanture et qui traque ceux qui n’utilisent pas de bâche de protection !
Je prépare la surface du joint de sail-drive, j’essuie la coque; Tony est parti chercher l’antifouling et un apprêt.
Le joint n’est pas tout à fait à la taille de la surface préparée et Tony attend les techniciens de Volvo pour leur conseil avant de le replacer et de le coller. Puis il remet l’hélice et la peint.
Il pleut et repleut ! J’ai oublié un hublot et c’est la cata ! Misère, tout est trempé.
L’ambiance est morose : les pluies se sont intensifiées ce matin. Le soleil revient dans l’après-midi et nous mettrons une 1ère couche d’apprêt. Pizzéria ce soir.
Nous prolongerons notre séjour pour pouvoir terminer les peintures. Nous récupérons notre génois ; il a recousu les piqures de maintien de la bande anti-UV. C’est bien. 80 euros.
J’aurai le temps de faire des lessives, un 1er nettoyage du bateau et Tony fait un petit lustrage.
Les moustiques et nonos sont très actifs après ces pluies.
Notre voisine nous invite à fêter les un an de sa petite Calie ; il y a les jeunes voisins du coin et l’ambiance est agréable autour du gâteau d’anniversaire. Prise de court, j’ai offert 2 petits coquetiers en forme de poule que j’avais sur Noix de coco et quelques bonbons. C’est aussi l’anniversaire d’Hélène, ma nièce , pour qui j’avais une pensée.
26 Février : remise à l’eau
Il n’a pas plu cette nuit, super ! Je fais quelques courses puis Tony m’envoie voir pour la bouteille d’échange ou filtre de dessalinisateur. « Big ship » m’envoie chez « Gréement marine Service », qui me propose une pièce d’occasion et garde la pièce que j’ai amenée en modèle.
J’achète une nouvelle pendule chez USHIP et cours ensuite à la capitainerie payer le solde et récupérer les cautions (une pour la clé, une pour la propreté : 50 et 75 euros).
Vers 12H20, le grutier nous met sur sangle, je gratte sous les patins, Tony met le raccord antifouling.
Je repasse vite fait chez GMS qui me rend , ma pièce félée et un vase de rechange en plastique opaque (pour 20 euros) ; c’est bien, mais Tony la veut transparente ; ça dépanne en attendant.
Je saute de justesse sur Noix de coco déjà sur sangles et à l’eau. Nous optons pour le mouillage du Gosier, nous devons remettre le génois, c’est interdit sur le chantier.
DU 27 FEVRIER AU 4 MARS : LE GOSIER
Le cadre est charmant sur l'ilot, et victime de son attraction ; il y a beaucoup de monde, ça vient, ça va entre les touristes, les poules, les crabes, les nageurs. Nous ferons le tour de l’îlot, passons au pied du phare, et admirons les différentes vues qu’il offre.
L’eau n’est toujours pas transparente, mais trouble autour du bateau depuis notre arrivée ; il faudra attendre 3 jours avant d’y apercevoir les fonds, les poissons assez rares et une épave!
Il y a un ponton pour l’annexe à terre, bien protégé du large, anse du Tabarin. La navette qui va au Gosier a une bouée juste devant et il y a une piscine de mer en contigüe. Il y a d’autres plages à côté : plage de la Datcha, de Petit-Havre, à Jacques, l’anse Canot...
Ma fille Marion arrive pour le W.E, son entreprise l’a envoyée ainsi qu’un collègue pour un travail sur l‘aéroport. Nous la retrouverons vendredi midi.
En même, ma cousine Patricia (Papate) et son compagnon Richard (Riri) sont arrivés au « Moule » ; Ils viennent nous chercher pour aller à la plage de Babin réputée pour ses bains de boue bénéfiques, près de Morne à l’eau. Après une sympathique promenade dans le coin qui s’apparente à une petite mangrove par endroit, et à la campagne à d’autres, nous voici prêts à nous enduire de boue. Il faut attendre que ça sèche.
Marion et son collègue Alexandro ont terminé plus tôt que prévu leur prestation et nous rejoignent, et c’est ainsi qu’ils nous trouvent. Nous rigolons bien, mais Marion qui teste la boue semble être allergique, oups ! Rien de grave.
Nous irons ensuite au restaurant tous ensemble un peu plus loin, au port, avant de ramener Alexandro à l’aéroport. Comme souvent il ne faut pas être pressé, mais l’ambiance est agréable et humoristique avec « le poulet bicyclette » au menu. Papate et Richard rentrent au Moule, nous passons dans un magasin de bricolage, mais il n’y a pas de bouteille filtre pour le dessal. Retour à bord, mais il y a le marché du vendredi soir et il faut se garer loin ; j’y trouverai des haricots verts frais et autres légumes à bon prix.
Ce soir : bain et jeux à bord.
Le lendemain, nous hésitons quant à aller à Ste Anne à la voile avec Marion ou prendre sa voiture et pousser jusqu’à St François. Le temps est très incertain, nous optons pour la voiture. De plus Tony a appelé APS « Ambiance Plomberie Sanitaire », aux Abymes, qui aurait la pièce recherchée pour le dessal. Et c’est vrai.
Un petit arrêt près du moulin de Surgey.
Nous arrivons à St François au moment où les marins sont en train de nettoyer et vendre leur pêche ; les pélicans attendent leur dû. Nous aussi avons faim, après un tour de la marina, nous échouons au « Domino », un peu en retrait et très agréable repas : assiette de poisson fumé : Marlin.
Puis nous passons, entre 2 averses, plage des raisins blancs où Marion et moi nous baignons.
Direction Ste Anne ensuite, où nous prenons un pot pendant une averse. Tony voulait revoir la plage des Caravelles, mais nous ne l’avons pas trouvée. Retour à bord de Noix de coco : bain, gougère et jeux.
C’est dimanche et il ne fait pas très beau, nous emmenons Marion faire le tour du Gosier et nous nous baignons sur place. Au retour Marion et moi quittons l’annexe pour voir l’épave : 2 moteurs et une poupe, Tony y est avant nous. Retour sur NdC et jeu. Marion repart vers l’aéroport vers 16h30…
Lundi 4 mars; MARIE GALANTE jusqu’au 13mars
Partis vers 9H40 au travers avec 15 à 20 nœuds de vent, nous arrivons vers 12H10 ; on voit l’effet bénéfique du carénage !
Papate et Riri sont sur l’île et nous les avons prévenus de notre arrivée ; nous improvisons un repas sur Noix de COCO et Tony va les chercher à l’embarcadère…
Je crois que Papate s’en souviendra longtemps après sa chute dans l’eau entraînant celle de Tony ! Seul Riri est sec, lui qui n’aime pas ne pas avoir pied en a réchappé, ouf !
Nous mangeons les 2 salades (tomates/semoules et haricots verts frais/ pommes de terre/ chorizo) que j’ai préparées en les attendant, puis, nous levons l’ancre et naviguons vers les plages les plus proches à la voile, au près sur une mer plate. Papate semble se régaler et Riri est moins franc. Au mouillage en face de la plage des moustiques, nous nous baignons avant de rentrer à St Louis, sous génois seul.
Tony les redépose à l’embarcadère, sans encombres cette fois et nous nous donnons R.V vers 20H, pour aller dîner dans leur sweet gîte, près de St Louis. J’en profiterai pour une vraie douche ; nous passons un excellent moment encore en dégustant d’excellentes pâtes à la bolognaise ; Papate et Richard repartiront sur Basse –Terre ensuite.
Toujours au mouillage de St Louis à Marie- Galante, Tony bricole beaucoup : il ré-installe le vase du dessalinisateur. Je gonfle le paddle et fais le tour du mouillage. Il y a aussi une zone de plongée pas très bien délimitée, ni trop connue, près du bateau et les fonds y sont très jolis, variés. Beaucoup de variétés de poissons aussi, j’irai nager là-bas tous les jours.
Tony s’attaque aux panneaux solaires dont le rendement est faible. Puis à la vidange du moteur.
Nous louerons aussi une voiture à St Louis agence Magloc ; 1er arrêt à la distillerie Per Labat que nous visitons seul : il suffit de suivre les panneaux.
Puis direction Gran Bourg qu’il faut dépasser pour aller visiter l’habitation « Murat », visite gratuite de ce qui fut un grand domaine.
A Gran Bourg, nous déjeunons d’un colombo de cabri accompagné de Leffe.
Puis direction Capesterre ; les abords de la plage sont en travaux et nous ne nous attardons pas.
Nous poursuivons vers la gueule du grand gouffre, la route s’est bien améliorée selon Tony et nous amène ensuite Plage du vieux Fort : très jolie, déserte et pour cause ! Tony et moi nous y baignerons et c’est avec difficulté que nous remontons sur la plage à cause des rouleaux et surtout des rochers.
La plage suivante du Canot est bondée et bien plus accessible ! J’y trouve un sorbet coco, en plus pour le réconfort.
Il y a tout ce qu’il faut à St Louis : boulangerie (que le matin) et supérette, supermarché (fermé de 13h à 15H30). Mais au mouillage aussi, on peut avoir des voisins qui cuisinent et vendent des plats à emporter.
Le temps ne semble pas au beau fixe quand nous décidons de faire le tour de l’île à la voile. Nous partons avec des ris, puis nous ferons une heure de moteur. Nous devrons mettre les K-way, la visibilité sera mauvaise par moments … Mais dans l’après-midi, ça ira mieux. Partis vers 9H, nous serons de retour à St Louis vers 16h30, Tony fait du pain et une flammekusshe. Bain pour moi et il pleut à nouveau beaucoup, et il fait lourd.
Nous attendons une pièce SFA (pour les WC) que Tony a commandée, en express….
IL pleut encore plus le lendemain, les hublots sont fermés, l’annexe se remplit, le bi-mini fait des poches, et nous transpirons. Les batteries ne chargent pas. Mais nous allons bien.
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Le temps s’améliore. Nous irons mouiller Anse Canot, mais serons déçus au point de rentrer avant 13h à St Louis, mais plus près des tonnes et des cuves réservoir d’essence (???). En fait, il y a une houle désagréable et les fonds sont troubles.
Là non plus, ça n’est pas terrible, même si il y a des tortues. Et comme notre jeune voisin vient nous voir car il part à 6h demain et son ancre est à notre arrière, nous repartons plus près du champ des poissons.
C’est un pays régulièrement béni par les pluies et Tony se plaint : les batteries ne peuvent pas charger, c'est un gros soucis.
Pas de pélicans ici non plus.
14 MARS : retour vers Pointe à Pitre ( 10H15) ; le colis va arriver en principe. La navigation au portant est agréable, il y aura juste une seule saute de vent à 27n qui occasionnera un départ au lof, puis le vent sera stable à nouveau.
A 14h30, j’appelle le 9 à la VHF pour savoir si je peux prendre une bouée : oui, baie de l’ilet aux cochons.
Ca tire très fort et je l’attrape au crochet magique, mais je n’étais pas bien prête, Tony doit venir m’aider.
Le coin est sympa, un peu comme dans la lagune. Sur l’ilet il y a le club med et les optimistes, les catas sont de sortie : beau spectacle.
Il faut aller à la capitainerie et traverser toute la baie et le chenal ; les pélicans nous survolent.
Restriction d’eau, les douches sont fermées. 25 euros les 2 nuits à la bouée, l’eau reviendra le lendemain. Tony récupérera sa pièce. J’irai chercher du gaz. J’irai seule faire la lessive tandis qu’il re-branchera les commandes du WC.
Je croise Thierry, rencontré à Gran Canaria. Avec sa barbe et accompagné de son épouse, je ne le reconnais pas de suite.
LE 16 MARS : lever tôt, 6H40, départ 8h30 pour parcourir les plus de 38 miles vers Malendure ville, Basse terre ; nous quittons Grande Terre sous voiles au près « débridé », comme dit Tony, puis au travers. Puis ça devient capricieux et vers 15H20, nous mouillons à Malendure, en face de l’île aux pigeons (ou aux goyaves) et donc à la réserve Cousteau. (10M d’eau, mais bonne tenue, dans du sable/argile et des herbes)
17 MARS : Malendure ; ça a bien remué et ça remue encore ce matin : le vent n’est pas d’est comme annoncé et confirmé, mais d’ouest.
A 8h30 annexe à l’eau et départ vers la réserve Cousteau sur l’île aux pigeons où nous pouvons accrocher l’annexe aux bouées blanches, les jaunes sont réservées aux professionnels. IL y a déjà du monde.
Nous sautons à l’eau bien équipés pour 1H30 de snorkeling enchanteur.
De retour sur Noix de coco, ça remue toujours autant. Tony sortira le drone que j’aurai du mal à rattraper, tant ça gigote. Il faut attendre 15h pour que le vent tourne, monte, et que ce soit légèrement plus confortable.
Nous allons alors à terre, à Malendure, avec l’annexe. L’entrée du mini-port n’est pas visible de la mer, de là où nous sommes. Il y a une grande digue de pierres qui la dissimule bien. Derrière se trouve une zone commerciale et industrielle.
C’est dimanche et nous longeons la mer vers les plages de Malendure et le fond de la baie. Il y a beaucoup plus d’animations là-bas : école de voile, de plongée, bars…
De retour au bateau : ça remue énormément à nouveau.
18 MARS : après quelques courses, nous quittons Malendure en début d’après-midi, au génois seul d’abord, ce mouillage rouleur pour la baie de DESHAIES (où nous stationnerons jusqu’au 23 MARS).
Puis nous ajoutons le moteur pour faire de l’eau, nos batteries ne sont pas suffisamment chargées. Nous regrettons de n’avoir pas changé nos panneaux solaires fixes qui datent de 2015, pour des panneaux plus performants. Nos petits panneaux souples complémentaires ne sont pas assez efficaces, ou l’ensoleillement est insuffisant ?
Pouvoir faire de l’eau douce, c’est bien, car utile pour nous, mais contraignant : Tony surveille le bon fonctionnement ; je dois gérer la navigation ; On avançait déjà à 6/7 nœuds, on a pris un ris au génois, ça serait bien mieux sans moteur !
Nous reprenons la même bouée ; ça souffle bien.
A terre, nous cherchons à louer une auto, mais sur place il n’y a rien de disponible. Le Syndicat d’initiative nous donnera un flyer : Kawoudé « good to go » et nous louerons une petite nissan micra libre le surlendemain (29 E la journée).
En attendant, nous en profitons pour aller, à pieds à 20 minutes en hauteur, visiter le parc Du jardin botanique et découvrir l’ancienne maison de Coluche. L’après midi nous nagerons dans le coin, les fonds et les poissons les tortues et les pélicans nous enchantent les yeux. Nous irons boire un pot au bar « chez catherine ».
Le lendemain, la location de voiture se passe bien, Lionel est à l’heure au RV matin et soir. Seul le temps, à la grisaille et à la pluie dénote. Finalement il pleuvra peu, mais les chemins sont boueux.
Nous allons vers Bouillante, c’est un peu décevant, puis remontons vers la route « de la grande traversée », que je trouve belle. Un petit arrêt pour aller s’enfoncer dans le début d’un sentier balisé, mais détrempé, c’est magnifique et j’apprécie les chants, les bruits de cette forêt aux gigantesques feuilles et arbres.
Un autre arrêt à la maison de la forêt où nous faisons le parcours découverte, avant de nous arrêter au parking de la « cascade aux écrevisses », où certains se baignent. C’est bien aménagé et un peu boueux tout de même.
Nous poursuivons vers Ste Rose et allons sur le port pour le déjeuner. Il y a peu ou pas d’animation. Un seul resto dont plusieurs tables sont occupées, nous y mangeons bien, mais il est trop couteux, petite bière en bouteille : 7 euros. Nous ferons un détour par la douche au soufre route de Sofaïa , il doit y avoir de belles promenades là-haut, mais nous rentrons vers Deshaies en passant par la plage à la perle pour un bain et par un supermarché avant de rendre l’auto.
Le lendemain, Tony fera du bricolage et sa perceuse tombe à la mer : ZUT. Le temps est nuageux re zut…
23 MARS De DESHAIES à MALENDURE
Tony me dépose vers 7h15 au ponton pour que j’aille prendre le bus de 7H35 pour Ste Rose ; je dois passer au laboratoire d’analyses médicales déposer un échantillon… Rien de grave, les petits soucis d’une infection à traiter. Cela va retarder notre départ vers Antigua, nous devons faire une clairance de sortie de Guadeloupe 24h au plus avant de quitter. Je n’aurai les résultats que dans 5 à7 jours me dit-on.
Le bus ne passera qu’une heure plus tard et de même au retour. C’est la Guadeloupe.
Après avoir payé la bouée un peu moins chère que prévu, mais je n’ai pas bien compris pourquoi, nous avons besoin de charger les batteries et de vider la cuve eaux noires au large, nous larguons la bouée en début d’après-midi.
Nous serons au près avec un vent variable de 12 à 27 n. Il pluvine un peu à notre arrivée et il y a un arc en ciel sur les monts.
Dimanche 24 MARS : une pensée pour Sylvain dont c’est l’anniversaire.
Il a plu cette nuit et, ce matin, les nuages effilochés collent au sommet des monts et montagnes. Le bateau balance.
Il fait humide, chaud et gris. Nous partons faire un tour, à pieds, vers l’Anse du bain du curé : sa paroisse et ses biquettes au dessus de la plage « aux galets rouges ». Je me souviens des bons bains pris ici avec Chrystelle et Jean il y a peu.
Il pleut quand nous rentrons puis il pluvine.
Dans l’après-midi, le ciel devient plus lumineux nous migrons vers un mouillage moins rouleur et qui nous rapproche de Deshaies, près de Ferry, protégé par la pointe Ferry .
Le lendemain nous retournons à Deshaies, à l'ancre cette fois, nous avons vu sur marine traffic que nos amis Sylvie et Eric sur leur voilier Kribbi était en route pour la Guadeloupe en venant du nord
Un petit SMS pour dire que nous sommes là et quelques heures après nos amis arrivent et jettent l'ancre à côté de nous petit repas sur noix de coco visite avec eux de Deshaies qu'ils ne connaissent pas un petit apéro dans un bar puis repas accras et des samoussas de poulet sur Kribi. Nous passons un bon moment avec eux.
C'était chouette de se revoir, ils repartent tôt demain matin car ils ont rendez-vous en Martinique pour leurs passeports. Bon vent et à la prochaine...
Ca y est Christine a eu ses résultats d'analyse et il n'y a rien de grave.
Demain 28 mars, fini la Guadeloupe, nous Partons vers Antigua 4à0 miles au nord.