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04 Oct

CANARIE: Tenerife - La Gomera

Publié par Tony & Christine  - Catégories :  #Voyage

BIENVENUE Santa Cruz

BIENVENUE Santa Cruz

20 Juillet

Au port de Santa Cruz, nous parlons avec une secrétaire française : ça simplifie la vie !

Nous irons au marché chercher des légumes  et fruits frais.

Tony plonge vérifier le safran…  vérifie les drosses,  lubrifie les axes, démonte le vérin de pilote. Tout semble normal .  Je fais la petite main quand Tony ressoude les fils des câbles de feux de route avant.

Santa Cruz le Marché

Santa Cruz le Marché

Le marché et les vendeurs de fruits.

Le marché et les vendeurs de fruits.

Le lendemain, petit tour à vélo pour voir les shipchandlers pour une pièce Raymarine peu urgente; ça grimpe. Il faudrait commander, je fais donc « chou blanc ». et je fais les courses, qui nous seront livrées.

Soirée sympa  sur Noix de coco, avec Eric de « Tadorne »; Eric qui s’est blessé et a le bras en écharpe.

Santa Cruz

Santa Cruz

Tadorne avec Eric

Tadorne avec Eric

Le port de Santa Cruz

Le port de Santa Cruz

Samedi 22, Tony a décidé de partir vers La Goméra ; j’ai pourtant l’impression que le vent a monté ces jours-ci.

Départ avec le génois réduit que nous réduirons encore avant d’enfiler nos gilets et longes…

Ca déferle pas mal, une 1ère vague  arrive aux pieds de Tony, la 2nde envahira le cokpit, elle passera dessus et arrachera  le bi-mini et déchirera la capote ; elle assassinera aussi pas mal d’électronique.

Dur, dur ; vent annoncé à 14h : 20/24 nœuds; on a 35 à 45 nœuds.

C’est avec soulagement que nous arrivons, vers 17h 30 derrière le mont Rojo, qui brise les déferlantes. Nous mouillons avec 35 nœuds de vent et toute notre chaîne : 60m. Nous démontons le bimini et la capote de roof, et épongeons car nous avons pris pas mal d'eau à l'intérieur. Nous sommes toujours à Ténérife.

Mouillage du mont Rojo en face de l'aéroport

Mouillage du mont Rojo en face de l'aéroport

Mais le plus dur est à venir, quand enfin nous pensions avoir eu le plus dur de la journée.

Mon portable : les enfants ont tous essayé de me joindre …Mais c’est ma sœur Tatou qui m’informe de la plus triste, inconcevable nouvelle de l’année. Simon 35 ans, son fils, notre neveu est décédé.

Le bruit du vent est difficile à supporter.

Dimanche 23 juillet ; J’émets l’idée de faire demi-tour, mais Tony insiste pour aller à la Goméra. D’autant qu’avec le vent qu’il y a, il est impossible de remonter  vers Santa Cruz.

Nous attendons le jour, je prends le temps de me baigner, à l’ombre du Mont Rojo. Je vois l’ancre bien mise, les poissons jolis et une raie sous le bateau.

Le mouillage du mont Rojo

Le mouillage du mont Rojo

D’abord au vent arrière, ça va, et après le dernier phare, c’est calme et nous utiliserons en alternance voile ou moteur jusqu’à 15 h.

Nous voyons un gros aileron au loin, puis des dauphins . Tony dit que ça va changer..., et on « remet le couvert » : harnais et longes, porte cette fois! C’est reparti : 35 nœuds de vent au près, il reste 8 miles à parcourir.

la mer est calme, quelques dauphins viennent jouer avec Noix de coco.

la mer est calme, quelques dauphins viennent jouer avec Noix de coco.

allez! C'est reparti : 30 noeuds au travers

allez! C'est reparti : 30 noeuds au travers

En plus sans capote, ça mouille...

En plus sans capote, ça mouille...

Les vagues passent par devant et viennent perturber la console et l’électronique. Je ne comprends pas comment on peut vendre des écrans multifonctions prévus pour être sur les consoles de barre  qui ne supportent pas de recevoir une vague sans que l’écran tactile ne fasse n’importe quoi.  J’improvise une protection avec mon siège que je maintiens au dessus de la console jusqu’à l’arrivée (au moins 2h). Nous croisons 2 ferries.

Christine protège notre écran de navigation car l'écran tactile ne supporte pas l'eau.

Christine protège notre écran de navigation car l'écran tactile ne supporte pas l'eau.

Noix de coco au port de san Sebastian - La Gomera

Noix de coco au port de san Sebastian - La Gomera

Nous entrons dans la rade  de San Sebastian vers 18h45 : pas de ferry en vue. Le marinero nous attend à l’entrée du port et nous sermonne un peu ; nous aurions dû appeler la sécurité : le 12 avant d’appeler le 9 pour le port…" lo siento" du bateau. 

Le marinero est très sympa et nous aide à l’amarrage. Nous sommes assez fatigués.

Les douches ne sont pas très belles, mais fonctionnelles.

Le petit resto « al pajar », dans la rue principale nous paraît excellent, en tous cas il nous réconforte.

Quel contraste avec « Santa Cruz »

 

Petite rue colorée de la Goméra

Petite rue colorée de la Goméra

Le lendemain, Tony veut se renseigner pour une sortie d’eau du bateau, mais c’est une société indépendante qui gère cela et fait les antifoulings…

Nous remettons notre ancienne capote à la place de celle qu’il faudra faire réparer. Nous cherchons le shipchandler qui n’a pas la pièce, un ergot pour la capote, je recouds comme je peux les fermetures du  bimini.

Nous visitons le rocher du port et sa flamme olympique (en souvenir de 1968) ; il y a de belles rafales sur la mer agitée.

Tony installe l’étai largable et prépare la voile tempête. Tony pense rentrer par l’autre côté de Ténérife : la côte ouest.

Nous allons manger une très bonne pizza sur la place, on verra ça demain.

Christine s'occupe du bimini

Christine s'occupe du bimini

Le monument où la flamme olympique est arrivée en 1968.

Le monument où la flamme olympique est arrivée en 1968.

25 juillet : anniversaire de Tony ; Départ 8h30, après avoir rendu les cartes, au moteur puis à la voile et alternance voile/moteur vers la pointe Ouest de Ténérife « del Teno ».

Je profite du calme pour faire cuire des pommes de terre pour une petite salade que l’on décide de manger tôt, à midi pile ; et on fait bien car le vent monte fort dès 12h30 et je ferme tout….

J’installe la voile tempête et j’ai problème de manille trop grosse : ça fait un bail que nous ne l’avons pas sortie. C’est pas grave ce petit détail, j’y retournerai, mais les conditions d’installation ne sont pas rigolotes ! Ca mouille !

Il me faut aller extraire notre autre voile gros temps de la cabine arrière et recommencer l’installation .

C’est mieux d’ailleurs : un peu plus toilé, nous avancerons bien au près vers le cap Teno, puis le vent baissera à 18/25 nœuds.

Nous naviguons  tranquillement sur cette côte nord de Tenerife, où il y a très peu de ports, voire aucun qui accueille vraiment les voiliers voyageurs.

Garachico cependant, a une place disponible, j‘ai appelé à la VHF une personne très sympathique mais qui ne parle qu’espagnol. Nous y sommes vers 18h.  41 Miles parcourus environ.

En fait, il y a un ponton flottant accolé au mur qui donne sur le parking, et il faut se débrouiller seuls.

Le port de plaisance n’accueille personne.

Ce monsieur qui nous a répondu à la VHF, est seulement le gardien du parking du port. Il nous donne tout de même une fiche à remplir et nous fait comprendre que les autorités compétentes nous contacterons ou pas. Nous n’avons jamais été contactés, 3 mois après.

Quelques curieux passent. Nous allons faire un tour à pieds. C’est un village de pêcheurs et ils préparent une fête. Le « gros » du village est assez loin.

Tenerife la côte sud - ouest. avant d'arriver à Garachico

Tenerife la côte sud - ouest. avant d'arriver à Garachico

Lever 6h20 ce 26 juillet  dès le point du jour, en vue de rejoindre Santa Cruz à 55 miles environ. Au moteur + grand voile très longtemps, nous longeons la côte, très verte, très cultivée : bananeraies, serres. Puis nous mettons  et remontons au près en louvoyant.

La côte est belle ; les rochers, les couleurs des falaises, quelques rares plages de cailloux, je me régale.

Tenerife : les bananeraies

Tenerife : les bananeraies

Puis nous retrouvons la pointe Nord –Est, si belle, et sa corne de rhinocéros.

Dans le chenal, nous retrouvons du vent et des rafales ; on est vent arrière- grand largue et parfois au travers, c’est bien !

Encore 5 miles pour arriver  au port , ça souffle encore bien

Encore 5 miles pour arriver au port , ça souffle encore bien

 

Arrivée vers 18h 15 et placés : pantalan 4. Marina de Santa Cruz de Tenerife.

Nous voilà de retour à Santa Cruz.

Nous voilà de retour à Santa Cruz.

Jeudi 27 juillet : je prends l’avion pour Charleroi et  Lille où j’arrive assez tôt. Il fait beau. Nous avons le cœur gros. Caroline m’accueille et nous allons nous recueillir sur la dépouille de notre neveu Simon.

Je ne rentrerai à Ténérife que le 10 septembre prochain. Tony lui, rentre à Lille le 1er août, pour sa maman, et revient sur Noix de Coco le 20 août prochain.

Départ de Christine.

Départ de Christine.

C’est donc moi (Tony) qui me colle au texte… 

Je rentre en fin d’après midi le 20 aout, le port est animé par un ballet incessant de 5 canadairs qui prennent tout les 1/4 d’heure  de l’eau dans le port des ferrys, Chapeau au pilote qui slalom entre les tours avant de se poser sur l’eau. Il y a un gros incendie sur les hauteurs de Tenerife depuis plusieurs jours. Le bateau et l’eau du port sont couverts de cendres.

Les canadairs à l'oeuvre

Les canadairs à l'oeuvre

L'eau du port...

L'eau du port...

Noix de coco n'est pas mieux, va falloir nettoyer.

Noix de coco n'est pas mieux, va falloir nettoyer.

Nos amis Pierrot et Martine sont là ainsi qu’Eric qui se remet de sa blessure au coude. Quelques apéros entre amis mais j’attends le 24 mon ami Bernard qui vient naviguer avec moi une bonne dizaine de jours. Je prépare donc le bateau en l’attendant . Je récupère aussi ma capote de roof qu’un cellier a réparée durant mon retour en France.

Bernard arrive comme prévu et comme la météo est bonne nous décidons de partir dès le lendemain matin

Départ du port de Santa Cruz.

Départ du port de Santa Cruz.

Première étape : nous allons mouiller après le mont Rojo à une bonne trentaine de miles de Santa Cruz

Le mont Rojo

Le mont Rojo

En mettant l’ancre au mouillage le guindeau fait un drôle de bruit puis se met à sentir le brulé puis son disjoncteur saute; je demande à Bernard de laisser filer l’ancre, mais ça coince! Bon, nous  arrivons à nos fins malgré  tout . Bon ! : pas la peine de bricoler sur un guindeau au mouillage, je décide donc de passer la nuit là, et demain d’aller vers la Goméra  pour voir ce qui se passe.

Le lendemain matin nous relevons les 40 mètres de chaine à la main, nous ne sommes pas trop de 2, et prenons la route direction San juan de la Goméra. Nous aurons un peu plus de vent pour les 8 derniers miles mais rien à voir avec notre dernier passage.

L'accueil du marineros au port de la Gomera.

L'accueil du marineros au port de la Gomera.

Noix de coco au port de San Sebastian

Noix de coco au port de San Sebastian

Nous terminons  la journée par une petite visite de la ville et un repas au restaurant où nous mangeons une paella, mais, sans plus…

rue de la Gomera

rue de la Gomera

Avec mon copain navigateur Chistophe Colomb

Avec mon copain navigateur Chistophe Colomb

Le lendemain je démonte le moteur du guindeau et il est plein d’eau de mer, le collecteur de l’arbre est tout abimé, de plus, impossible d’enlever le tourteau : la goupille s’est écrasée dans l’axe, pas bien du tout . Je crois que le plus simple est d’en commander un nouveau.

Autre mauvaise nouvelle: il y a un coup de vent prévu pour les 2 jours suivants. Nous allons donc certainement rester bien à l’abri dans le port.

L'équipe de choc.

L'équipe de choc.

San Juan la plage.

San Juan la plage.

Nous nous rendons à l’office du tourisme pour voir ce que nous pouvons faire demain. Il y a plein de promenades sympas dans le coin; donc, le lendemain, nous voilà en route pour une plage au sud du port: playa de  la Guancha.

La carte

La carte

Ca grimpe et il fait chaud.

Ca grimpe et il fait chaud.

Ca y est nous voyons la plage...

Ca y est nous voyons la plage...

Au retour nous avons une belle vue sur le port de San Sebastian

Au retour nous avons une belle vue sur le port de San Sebastian

Le 30 aout, le coup de vent est passé, nous pouvons reprendre la navigation sans guindeau . Nous n’aurons pas beaucoup  de vent pour faire notre traversée  vers Tenerife; nous alternerons les voiles et le moteur pour arriver à playa San Juan vers 14h40. Nous jetons l’ancre devant la plage . C,’est relativement calme, un petit bain puis un petit jeu avant le repas et un joli coucher de soleil.

Le mouillage de San Juan

Le mouillage de San Juan

Le lendemain, nous allons à la voile jusqu’à Los Gigantes,  nous mouillerons avec mon ancre légère le temps d’un repas et d'un bain, devant des falaises de lave qui tombent droites, c’est très impressionnant . Il y a de nombreux bateaux de touristes qui vont et viennent.

Les falaises de Los Gigantes

Les falaises de Los Gigantes

En milieu d’après-midi, nous reprenons la navigation pour nous rendre à un mouillage devant la plage de Masca c’est une réserve naturelle il y a beaucoup d’oiseaux qui nichent dans les falaises le mouillage est permis, mais pas les promenades à terre ; nous y passerons la nuit seuls devant un décor de train fantôme.

Playa de Masca

Playa de Masca

Playa de Masca Les oiseaux

Playa de Masca Les oiseaux

Toujours playa Masca

Toujours playa Masca

Ca y'est! Nous sommes déjà le 1er Septembre, nous partons vers 10h40, nous longeons les côtes pour aller vers Los Christianos, alternance voiles et moteur suivant les vents . Nous arrivons vers 18h 40 après avoir fait 49 miles; nous jetons l’ancre devant la plage de Las Vistas dans 8m d’eau sable jaune , l’eau est très claire ici.

mouillage de playa Vista

mouillage de playa Vista

Toujours playa Vista le mouillage

Toujours playa Vista le mouillage

Nous y resterons 2 jours, promenade,  baignade, restaurant, le mouillage est bien abrité et pas trop rouleur, mais c’est un endroit hyper touristique plein de clubs, d’hôtels et de locations, c’est donc un peu bruyant la nuit d’après Bernard….

Los Christianos

Los Christianos

Baignade

Baignade

playa Vista

playa Vista

Le 3 septembre au matin, comme la météo est bonne, nous commençons la remontée vers Santa Cruz, nous ferons du moteur jusqu’au port de Granadilla ; ensuite, quelques bords de prés  puis le vent tournera de plus en plus pour venir du sud et nous arriverons à Santa Cruz plein vent arrière en fin d’après midi. Voilà c’est fini pour Bernard, une visite de la ville rapide, un petit resto et il faut penser au départ. Le 6 septembre je l'accompagne au bus qui l'emmène à l'aéroport .Bye Bye Bernard, Bon retour.

Le retour vers Santa Cruz.

Le retour vers Santa Cruz.

Santa Cruz

Santa Cruz

Bon, va falloir penser au Guindeau, un ship de Tenerife a le même guindeau que le mien en stock, quelle chance!. Je commence le démontage de l’ancien guindeau, il me faudra tronçonner les vis pour pouvoir l’enlever, puis je pose le nouveau; je rajoute du sika pour l’étanchéité  et je recâble le tout ; ça y est c’est fonctionnel! Christine arrive demain, c’est impec.

Démontage du vieux  guindeau

Démontage du vieux guindeau

remontage du nouveau

remontage du nouveau

voilà : c'est changé !

voilà : c'est changé !

 10 septembre 2023

Je rentre enfin à Ténérife et Tony m’attend à l’arrêt de bus vers 17h15. Au port, nous croisons Eric de « Tadorne », puis Martine, Pierrot et leur nièce Lola de « Artdel’o ».

Nous retrouvons tout ce petit monde autour d’un apéro bien, sympathique, sur Noix de coco le lendemain soir.

Retour à Tenerife pour Christine

Retour à Tenerife pour Christine

Le 12 septembre, nous quittons le port de Santa Cruz vers 10h30 à la voile et au travers ; nous avançons bien, mais ça remue vraiment. Qui fait la lessive là- dessous ?

Vers midi, nous ôtons la Grand-voile, face au vent, et poursuivons ; vers 16h, nous sommes au niveau du mouillage de Mont Rojo et hésitons à mouiller, c’est bien ventilé ! Finalement, nous poursuivons vers Los Cristianos, nous croisons une tortue; nous jetons l’ancre vers 18h 15 sur sable (que l’on voit), dans 7m. Il y a déjà 4 bateaux.

Nous n’avons pas eu chaud sur la route, mais je me baigne tout de même. Dodo : 21 h

 

Sortie du port de Santa Cruz

Sortie du port de Santa Cruz

Apero au mouillage de playa vista

Apero au mouillage de playa vista

Bonne nuit devant la plage « la vista » de Los Cristianos. Nous descendons le génois et je commence à recoudre les coutures qui ont lâché au niveau des barres de flèche. Il y a un frottement et surtout : les crochets de maintien de l’étai largable dans lesquelles les coutures s’accrochent, avant de céder. Je colle un peu de toile de spi sur les coutures refaites, espérant que ça tienne …Le temps est gris est orageux ce soir.  Je n’ai pas fini et je ferle le génois pour la nuit.

Nous descendons notre génois.

Nous descendons notre génois.

Christine recoud notre bande anti uv du génois qui est décousue.

Christine recoud notre bande anti uv du génois qui est décousue.

Jeudi 14 septembre : baignade puis nous allons à terre à la rame. Nous marchons sur les 3,5 kms de digue ; Tony voulait revoir le mouillage de Los Christianos, dans  l’avant port et la location de ses parents il y a 25 ans, mais ça a bien changé !

Il y a 26 ans  je suis resté 20 jours au mouillage dans l'avant-port de Los Christianos, c'est interdit maintenant

Il y a 26 ans je suis resté 20 jours au mouillage dans l'avant-port de Los Christianos, c'est interdit maintenant

Nous longeons la digue de Las Américas, mais cela a bien changé depuis 26 ans

Nous longeons la digue de Las Américas, mais cela a bien changé depuis 26 ans

Promenade à terre, c'est space.

Promenade à terre, c'est space.

Repas sur place et de retour au bateau, Tony  en se baignant, regarde et voit  que le safran est descendu  de 2 cm! Je confirme: Le safran est descendu.

 Il y avait donc bien un problème sur notre safran  (Voir l’épisode précédent Transat :Gibraltar – Tenerife) ;  ça y est, je commence à comprendre : lors du départ au lof nous avons un gros choc sur le safran à cause d’une houle croisée, dans le choc la vis de blocage de l’écrou de serrage de la mèche de safran s’est cassée, du coup un peu à la fois  la mèche s’est mise à descendre.  

 Donc, nous mettons en place le système qui nous permettra de le remonter : nous utilisons la balancine que je décroche de la bôme qu’il  faut fixer autrement. Il y a un léger roulis qui ne facilite pas la manœuvre.

Tony fixe un petit bout dans l’axe du safran et le relie à la balancine et le tour est joué : nous remontons le safran. La vis qui le maintenait est bien cassée… Tony parvient heureusement à l’extraire et en prépare une autre : il faut la couper à la bonne taille, avant  de la remettre.

Voilà une affaire rondement menée, ce problème est enfin réglé.

voilà la vis qui bloque l'écrou de mèche.

voilà la vis qui bloque l'écrou de mèche.

La tête de vis était cassée, le blocage de l'é;crou se fait par serrage de l'écrou.

La tête de vis était cassée, le blocage de l'é;crou se fait par serrage de l'écrou.

remontée du safran avec l'aide de la balancine et du portique; ressérrage et réglage puis blocage par la nouvelle vis

remontée du safran avec l'aide de la balancine et du portique; ressérrage et réglage puis blocage par la nouvelle vis

Ce soir : match de rugby : France/ Uruguay ; la France gagne.

Nous restons encore une journée et une nuit  à la Playa «La Vista » et c’est le samedi 16, après la baignade, que nous levons l’ancre. Après 5h au près et 15 miles parcourus, nous mouillons au pied de falaises près de Los Gigantes, dans 18 m, car il ya un beau rocher (playa de l’Echo) et ses poissons là…

Une fois sur place, Tony n’est pas serein ; nous sommes partis palmes aux pieds, je propose de rentrer  de suite pour le rassurer, et lui laisse le temps de faire le tour et de filmer.

Mouillage de los gigantes

Mouillage de los gigantes

Plongée sur le récif pas mal de poissons

Plongée sur le récif pas mal de poissons

plongée

plongée

Noix de coco n’a pas bougé. Mais, peu de temps après que Tony soit rentré, nous observons au loin l’arrivée de vagues. Le vent tourne, monte fort ;  nous repartons sous génois seul vers Los Cristianos.

Nous mouillons (dans 8m, sur sable) avant Los Cristianos : plage Adeje, c’est très joli  et un peu houleux mais supportable; il y a quelques bateaux de tourisme bruyants. Rhum au coucher de soleil. Ca se calme vers 22h.

Mouillage D'adeje

Mouillage D'adeje

Coucher de soleil

Coucher de soleil

Nos dos ont été soumis à rude épreuve en fin de nuit, le temps est couvert, gris ce dimanche 17 septembre. Mais le soleil se pointe vers 9h, sur les rochers à côté de la plage il y a un trou du souffleur ; la baignade est bonne et me permet de constater notre chance : il y a un corps-mort et une grosse chaîne près de notre ancre et nous ne risquons plus de la prendre et d’être coincés.

Trou du Souffleur.

Trou du Souffleur.

La baie d'Adeje et ses rochers curieux.

La baie d'Adeje et ses rochers curieux.

Les bateaux de touristes affluent de nouveau et après la salade grecque, nous levons l’ancre. Nous retournons au nord de Los Gigantès  (Playa Masca) ce 17 septembre et mouillons près de la plage et du quai qui accueillent des chercheurs ou observateurs scientifiques et des ornithologues : accès réservé.

C’est un lieu assez magique et fantasmagorique : un décor de train fantôme ! Une falaise impressionnante. Nous y restons pour la nuit, Tony fait une flammekussche. La nuit sera presque « blanche », difficile, le vent soufflera en rafales et notre alarme sonnera plusieurs fois.

Mouillage de playa Masca

Mouillage de playa Masca

Playa Masca.

Playa Masca.

Après le bain, départ au moteur vers 11H, peu de vent au près et mouillage vers 13h  à  la playa San Juan, accolée au petit port du même nom, 18 septembre. Plage de gros galets gris-noirs, ça remue un peu ; nous remarquons une caverne qui semble habitée, et aussi un campeur un peu plus haut. Bain, salade pomme de terre/ betterave+ restes. Sieste.

Allons à terre avec l’annexe au moteur et arrivée à la rame sur la petite plage de sable attenante. Promenade et courses, c’est sympathique, bien différent de Los Cristianos, plus rurale ou authentique.

Mouillage de playa san Juan

Mouillage de playa san Juan

Nous regagnons le mouillage de Los Cristianos plus protégé de la houle, plus calme et y resterons jusqu’à l’arrivée d’Anaïs et Charlotte du 19 au 21 septembre. Je redescends le génois pour parfaire mes coutures, entre 2 bains. Tony commence à préparer les photos de blog…

Atterrissage à Ténérife sud pour Anaïs, la filleule de Tony et Charlotte qui prennent le bus et arrivent affamées, vers 11H ; nous décidons de nous restaurer sur place immédiatement au bar/resto de la plage. Puis, je fais quelques courses tandis que Tony fait un 1er voyage avec les filles, à la rame, bien sûr.

Les filles dorment pendant que je termine mes coutures. Tartines chaudes ce soir : pas de poireaux pour Anaïs, pas de lardons pour Charlotte.

Arrivée d'Anaïs et Charlotte.

Arrivée d'Anaïs et Charlotte.

Retour au bateau.

Retour au bateau.

Bonne baignade ce matin du 22 septembre, puis départ vers 11h : direction La Goméra : au largue doucement puis ça monte. Charlotte repère les 1ers ailerons et les photographie : des globicéphales.

Ce midi : pain/ jambon –fromage et salade de betteraves. Apercevons une tortue.

Le vent baisse, tourne et monte d’un seul coup ; je sors les gilets, on a pris un ris en mettant le génois, on a bien fait ! On est un peu surtoilé quant à la grand-voile.

Arrivée vers 17h au port de San Sebastian de La Goméra, ponton D1. Cette fois, j’avais appelé le trafic du port sur la VHF 12, pour ne pas gêner un éventuel ferry. Accueil sympathique du marinero ensuite VHF9.

baignade

baignade

Globicephale entre les 2 îles

Globicephale entre les 2 îles

Arrivée au port de San Sebastian

Arrivée au port de San Sebastian

Nous allons tous les 4  boire un pot en ville,

Passons par le Spar et retour sur Noix de coco. Les Pâtes au pesto rouge font l’unanimité et les bananes que je fais flamber aussi. Le petit limoncello de  Tatou après le jeu de cartes aura aussi du succès. Dehors, ça souffle fort, mais nous sommes bien placés: vent de face

23 septembre 2023. Je fais la lessive et nettoie les « carreaux », tandis que Tony s’essaie au gel-coat. Puis salade grecque et semoule.

Petit rafraichissement dans un bar de San Sebastian.

Petit rafraichissement dans un bar de San Sebastian.

Dans l’après-midi, nous montons vers le phare. Anaïs a bien mal, une sciatique coriace qui traîne, et Charlotte l’aide dans ses étirements dès que c’est trop pénible, sur les différents bancs qui jalonnent notre montée.

Il  y a une très belle vue sur le port ; puis on voit un moulin un peu rachitique avant d’apercevoir au loin le phare et plus loin encore le mont Téïde sur l’île  de Ténérife, en face. La maison du phare est habitée.

Le phare avec Le mont Teide derrière

Le phare avec Le mont Teide derrière

Toujours Teide vu de la Gomera.

Toujours Teide vu de la Gomera.

Anaïs est arrivée avec un mal de dos, Charlotte s'en occupe.

Anaïs est arrivée avec un mal de dos, Charlotte s'en occupe.

Au retour, Tony et moi faisons un appoint de courses en vue d’une salade caesar, que Tony prépare au bateau.

Baignade à la plage pour les filles.

Nous retournerons le soir en ville pour assister à la présentation des Miss Univers ?? Devant l’église de la  Asuncion sur un podium, il y a beaucoup d’animation : ensuite nous verrons les groupes de rock sur la  place de las Americas : The women rock band et « Boycott ». Dodo vers 1h 30…

Election de Miss Gomera

Election de Miss Gomera

Concert Rock avec le groupe "The Women Rock Band".

Concert Rock avec le groupe "The Women Rock Band".

Boycoot

Boycoot

Dimanche 24 septembre, nous sommes toujours à la Goméra ; en mode un peu farniente. Les filles discutent avec Albert Dashy, sur «  Maupiti », qui part pour le cap vert aujourd’hui et les a saluées : parler français, c’est sympa !

Salade avocats/ mangues/ fêta. Nous partions pour un bain sur l’autre plage de San Sébastian et pensions nous renseigner quant aux locations de voitures, qui sont sur le chemin, aux quais des ferries.

L’agence « Mulagua » est ouverte et nous propose la voiture de suite jusqu’à demain, 18h.(53euros) assurance comprise, Fiat Ibiza). Il nous conseille de partir de suite voir la piscine naturelle, et nous voilà partis. C’est à 20/30 minutes d’ici, au nord vers Hermigua. La route est jolie, parsemée de miradors.

Le site est assez particulier, on y accède par un chemin de terre ; il a l’air plus ou moins à l’abandon. Des panneaux  tentent de dissuader les gens d’entrer ; malgré tout, il y a encore du monde. La piscine a été consolidée semble t-il, et de grands piliers de bétons font partis du paysage. Il y a des échelles d’accès Mais la mer forte ce jour nous empêcherons d’aller dans les piscines naturelles qui encadrent la « grande »piscine où nous nous baignons…

En rentrant, nous irons dîner à l’excellente pizzéria sur la place.

Nous louons une voiture pour visiter l'île.

Nous louons une voiture pour visiter l'île.

Piscine naturelle d'eau de mer à coté de Hermigua.

Piscine naturelle d'eau de mer à coté de Hermigua.

Toujours la piscine

Toujours la piscine

Lundi 25 septembre, départ vers 9h30 avec la voiture vers le centre de guides du parc national de Garajonay : « Laguna Grande ». Arrêts aux différents miradors : le plus beau : celui de Roquès, malgré le vent fort et froid à cette heure, (pantalon et polaire bienvenus). Nous ferons une petite randonnée (roso de la bruma) dans la forêt primaire, inoubliable : les arbres chevelus, poilus, le mirador « risquillos de Corgo »!

Retour à Laguna Grande le midi pour un bocadillo à la tortilla, un peu sec.

Un des miradors: Le Roquès.

Un des miradors: Le Roquès.

Le parc National de Garajonay

Le parc National de Garajonay

Les arbres sont poilus.

Les arbres sont poilus.

De très jolies paysages.

De très jolies paysages.

Toujours la forêt.

Toujours la forêt.

Encore la forêt.

Encore la forêt.

Un petit selfie.

Un petit selfie.

Nous poursuivons vers d’autres miradors dont « Abrante » terre rouge, et vers le nord descendant vers la ville d’Agulo où nous nous arrêtons et marchons. La ville est bâtie sur 2 monts qui ne sont reliés que par leurs extrémités : un peu compliqué.  Il y a des champs de bananiers intraversables au milieu…La mer est en contrebas plus loin encore. C’est cependant une jolie ville.

Puis en voiture, nous repassons par  Hermigua ; c’est magnifique et nous nous arrêtons parfois.

Retour à temps et baignade à la plage au rocher, comme prévu avant-hier !

Abrante et sa terre rouge.

Abrante et sa terre rouge.

Agulo vu d'en haut.

Agulo vu d'en haut.

De là, nous avons une vue sur le mont Teide  (Tenerife).

De là, nous avons une vue sur le mont Teide (Tenerife).

Agulo.

Agulo.

Lundi 25 septembre, nous quittons le port de San Sebastian vers 11H ; ça souffle à 24 nœuds et nous prenons des ris partout pour retourner vers Ténérife et plutôt vers la pointe ouest, vers Los Gigantès. Anaïs s’endort et après un sandwich, Charlotte aussi.

1er mouillage : playa de l’Echo : pour voir le rocher des plongeurs et ses poissons. Nous y allons tous les 4, les filles avec les masques de «  surface ».

Pongée à Los Gigantes.

Pongée à Los Gigantes.

Il y a des poissons

Il y a des poissons

Nous ne nous rendons pas compte que Charlotte a des difficultés. Les 2 filles vont jusqu’à la plage, je n’en vois pas l’intérêt et retourne vers le rocher intéressant, puis je rentre ; Tony est rentré.

Les filles tardent, mais elles ont déjà fait ça en Grèce ; nous ne nous affolons pas. Tony est seulement contrarié, car il a prévu un mouillage inconnu et un peu délicat à la pointe de Téno, à une heure environ. Il pense que nous ne verrons plus les fonds…

En fait, les 2 miss se sont fait peur et sont allées nager jusqu’au bateau des plongeurs, ancré plus près du caillou. Et ceux-ci les ont ramenées quand ils repartaient…

Nous arrivons au cap Teno au coucher du soleil

Nous arrivons au cap Teno au coucher du soleil

Arrivés au cap Téno, c’est bien venteux, mais il n’y a pas de houle Tony me dit de mettre un orin ; le 1Er coulera et il faudra recommencer et allonger le bout. Nous mouillons donc dans 15m ! J’irai nager pour voir : fonds de sable, c’est bon

Il y a 24 nœuds de vent, alors qu’on a parcouru les 6 miles au moteur (??)

Charlotte est remise de ses émotions, Anaïs est encore un peu fâchée..

Un petit punch, des hot-dogs/salade. Avec Charlotte, nous regardons un film de Tony : les buffones d’Asturies.

Punta Teno le mouillage.

Punta Teno le mouillage.

Après la baignade pour moi, ce 27 septembre, la remontée des 50m de chaînes n’est pas aisée, mais on y arrive !

Départ 10h30 au génois seul : 5 minutes ; le vent fait demi tour donc grand-voile, et puis il baisse, donc moteur cap 171.

J’en profite pour cuire les patates  et les œufs de la future salade. 

On pourra naviguer un peu à la voile ensuite. Mouillage à Los Cristianos, baignades, et jeu « gang of four ». Bizarrement, les fonds ne sont pas visibles ce soir, ça a trop remué. Ils le seront le lendemain, heureusement.

Petit jeu de carte.

Petit jeu de carte.

Le jeudi 28 septembre, nous quitterons ce mouillage, en début d’après midi, pour remonter vers Santa Cruz, des nuages sont apparus, nous serons au moteur et  à la voile alternativement. Nous  ferons étape au mont Rojo, après 11,8 miles parcourus plus près des côtes pour éviter la forte houle; le vent est assez fort, 20 nœuds;  les nuages nous ont suivis. Nous mouillons devant la plage dans 10m, avec orin; il y a un voilier déjà, plus près du mont. Au matin, l’orin a disparu.

 

Lever 7h pour départ à 8h20 ; Anaïs dort et Charlotte dormait dans le carré, à cause des grincements. Départ tranquille : génois et grand voile au louvoyage puis  un peu de moteur pour une arrivée vers 18h20 au port de Santa Cruz de Tenerife, pantalan 2. Toujours un bon accueil du Marinero. Environ 40 miles parcourus. Allons faire quelques courses : ce soir spaghetti bolognaises.

 

Retour vers Santa Cruz

Retour vers Santa Cruz

Pas mal de nuages pour notre retour.

Pas mal de nuages pour notre retour.

Anaïs et Charlotte ne connaissent pas la ville, et ce matin du 29 septembre, nous allons au marché couvert en passant par les rues piétonnes. Nous irons nous régaler de tapas au « Bocados ».

Le marché de Santa Cruz

Le marché de Santa Cruz

Tapas  au "Bocados".

Tapas au "Bocados".

Nous rentrons au bateau avant de repartir, en fin d’après-midi, prendre un bus pour la plage de « Las Teresitas », à 15 minutes environ, où il nous semble que du sable ait été amené. Très joli cadre avec les monts derrière la plage. Nous nageons vers le mur de protection, en gros cailloux, de la plage et découvrons là des centaines de crabes aux pattes d’un très beau rouge. Il y a des douches de plage, mais les bars de plage ferment tôt, vers 17h30/18h.

Ce soir, nous irons au restaurant « La Herbieta » ; le poulpe y est excellent et les filles aussi se sont régalées.

La plage de Santa Cruz

La plage de Santa Cruz

Le sable ici n'est pas noir.

Le sable ici n'est pas noir.

petit resto

petit resto

Le 1er octobre est le dernier jour pour Anaïs et Charlotte qui partent ensemble prendre un petit déjeûner dans une churretaria (?) ; puis en vadrouille dans la ville. Tony se remet à poncer et à résiner, faire du gel-coat.

De mon côté, je pars vadrouiller en ville : le très beau Parc Garcia Sanabria où beaucoup de monde en ce dimanche se promène. Puis j’irai à la « casa du Carnaval », il n’y a presque personne, pourtant c’est sympa, mal fléché peut-être ? Je redescends par la calle Antonio Dominguez Alfonso et ses jolies maisons traditionnelles, son ambiance particulière ; puis l’église « nuestra senora de la concepcion ».

Je retrouve Tony vers 14h pour la salade grecque et nous passons l’après-midi ensemble. Tony va chercher un tortilla pour ce soir et nos 2 amies en rapportent une également ! Jeux « Push et SkyJo ».

le parc Garcia Sanabria.

le parc Garcia Sanabria.

Encore le parc.

Encore le parc.

Musée du carnaval.

Musée du carnaval.

 Ce 2 octobre, lever à  5h30 pour les filles et Tony qui les accompagne à la station de bus. Elles reprennent l’avion pour Marseille et chez le papa de Charlotte où elles récupèrent leur chienne « June », avant de reprendre le train pour Lille ! De mon côté, je m’occupe des lessives et du ménage ; et Tony et moi retournons nous baigner à la plage de  las Teresitas.

Nous resterons au port de Santa Cruz jusqu’au 5 octobre.

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