Paros - Donoussa - Amorgos - Schinoussa
Nous passons encore quelques jours à Mykonos, ce qui nous vaudra le plaisir de partager un café grec sur la plage avec l’équipage de Balbuzard : Jean-Paul et Marie-Françoise et leurs amis ( que Tony avait rencontrés à Gaïos l’an dernier) .
Nous aimons beaucoup ces moments de retrouvailles. Nous avions fait connaissance de Balbuzard en Sardaigne, et nous nous croisons presque tous les ans depuis…
Vendredi 31 mai : Nous quittons la petite plage et le mouillage de Mykonos un peu plus tôt que prévu car un voilier battant pavillon irlandais vient se coller à nous; le vent tourne et ses bossoirs menacent nos balcons avant.
Départ vers le sud sud-ouest au génois seul, chouette, un peu de spi, mais ça ne dure pas, le vent tourne et nous passons au près. Arrivée et mouillage au nord de la baie de Naoussa, sur l’île de Paros.
Nous achèterons une belle dorade au pêcheur venu nous la proposer…
Le vent va passer à l’ouest et forcir, et nous changeons de mouillage dans cette grande baie de Naoussa. Derrière les petits îlots, il y déjà pas mal de voiliers venus se protéger du coup de vent. Les fonds de sable sont bons, pas trop profonds, l’eau bien claire, la plage de sable et graviers, rochers.
Nous rejoignons ensuite Paroïka : port d’arrivée des ferries où Tatou, ma sœur, nous rejoint le 6 juin, en fin de journée.
Nous prenons le temps de faire une petite visite de la ville, et choisirons d’aller mouiller juste un peu plus loin, baie de Krios, pour le bain.
Le 8 juin, nous naviguons de nouveau vers le mouillage de Naoussa au Nord-est de Paros.
Nous y attendons un coup de vent de nord et mouillons 35m de chaîne dans 5m. Il y aura des rafales à plus de 30 nœuds. Nous décidons toutefois de prendre la navette qui nous emmènera à la ville de Naoussa (A/R :6,5E/per).
Le lendemain nous achèterons un bar au pêcheur ambulant et comme le vent est toujours fort nous en profitons pour faire un peu de randonnée, d’abord vers le phare puis au point culminant de la baie de Naoussa.
Mardi 11 juin, 9h15, le vent est complètement tombé… et ce n’est qu’apès 1 h de moteur que nous touchons un peu de vent et poursuivons à la voile, au près, puis au travers puis au largue vers la petite île de Donoussa; Il y a de la mer, nous lancerons le spi qui explosera, je pense à cause de l’état de la mer. Cette fois, c’est fini pour lui !
Arrivée baie de Dhendro à Donoussa :15h40 « coin idyllique » dit Tatou, il y a déjà 2 autres voiliers.
C’est un coup de cœur cette étape; nous irons jusqu’au village de l’autre côté et prendrons le repas sur la plage de Dhendro.
Jeudi 13 juin, il est temps de lever l’ancre pour naviguer vers l’île d’Amorgos et son mouillage de Katapola où nous resterons 3 nuits. Nous parcourons les 17 miles en 3h malgré une houle latérale un peu pénible.
Nous louerons une auto (agence asset : sympathique, pas compliquée, sauf qu’il faut rendre « à sec », on met 10l, ce sera parfait).
Il est tôt, et nous filons directement vers Panagia Chozoviotisa, le monastère suspendu que l’on visite gracieusement. Comme de coutume les jambes et les épaules doivent être couvertes.
Un grand verre d’eau (bienvenu) et un petit verre de liqueur nous sont offerts, ainsi qu’un moment de repos, dans un petit salon qui, fenêtre ouverte, est un lieu délicieux.
nous orientons ensuite vers le sud-ouest de l’île d’Amorgos, vers Kalotalarissi et ses plages, ses îlots de Kissiri et au retour, nous descendons voir la fameuse épave du « grand bleu ». C’est un peu décevant car le vent ramène ce jour-là les laisses de mer. Il y a d’ailleurs une belle exposition de souliers sur un tronc d’arbre.
Après un bon repas sur la route qui nous ramène vers le nord; petite escale à la plage de la baie de Nikouria et son isthme; il faut des chaussures, car il y a des galets, du sables aussi. Bonne baignade, les poissons sont au R.V. Il y a un peu de courant, attention.
Après quoi, nous poussons jusqu’au fond de la baie, tout au nord au port d’Aigialis.
Au retour, nous nous arrêtons à la chora; il faut laisser la voiture en bas et monter à pied ;
Nous aurons la chance d’être interpellés par le tenant de la dernière Taverne qui nous propose la clé qui ouvre la porte de la petite chapelle tout en haut ! C’est magique et on se retrouve comme 3 gamins à la quête du Graal… AH, AH, AH…
Ce samedi 15 mai, de bonne heure, nos voisins qui sont sur le catamaran « Seemba »demandent à Tony de les avertir si, au cas où, Seemba déraperait pendant leur absence. Tony accepte, nous pensions rester là.
Au moment du café, nous remarquons qu’effectivement, Seemba dérape. Tony appelle tandis qu’avec Tatou, je descends l’annexe qui calera 2 fois avant que l’on atteigne Seemba. Il doit y avoir 1m dessous Seemba qui est quasi sur la plage… Tony démarre les moteurs et me crie de remonter l’ancre avec le guindeau, que je ne trouve pas assez vite… Il avance j’entends un claquement, quelque-chose casse, je remonte la chaîne difficilement d’abord à la main; je me sens très bête… Tout ça dans les vagues, le vent… Tony me dit de barrer, mais qu’il y a 2 moteurs... Il me demande si je sais conduire un char d’assaut ??????
Bref, c’est la panique pour moi, en plus on s’approche maintenant dangereusement de Noix de Coco et je crie à Tatou de mettre une bouée; ce qui la rend perplexe….elle hésite; le fer à cheval? Je vais me noyer? Il faut sauter??
Finalement, on s’écarte et on s’éloigne de la côte et de tous les dangers proches. On remet de l’ordre; Tony n’a pas emmené son téléphone et dès qu’on est au clair, on revient vers le mouillage.
Je suis toute chavirée, contrariée et fatiguée quand les propriétaires reviennent enfin récupérer Seemba.
Plus tard, nous en rirons bien.
Nous irons quand même nous promener vers la belle plage de sable qui est à l’entrée de cette grande baie. Nous passons par le cimetière et la chapelle. C’est bien calme sur cette plage où nous nous baignons.
L’équipage de Seemba nous a convié à un pot sur le port, au « grand bleu », et nous faisons connaissance de Philippe et Nathalie et de leurs amis : Sophie (de Dunkerque) et son compagnon.
Dimanche 16 mai, Tony décide de nous emmener à la grande baie toujours calme de Nikouria On y est à midi, après une sympathique navigation et 3 virements de bord. On se place assez près de la chapelle, l’eau est claire, il y a 2 autres bateaux plus loin, il en arrivera 2 autres.
Au matin du 17 juin après un bon bain, nous quittons ce beau mouillage pour aller vers l’île de Schinoussa, à environ 21 miles. Ca souffle en rond d’abord, avant de s’établir au NO, il y a 18 à 22 nœuds. Nous réduisons, ça monte à 30 nœuds avant de se calmer à nouveau.
Nous mouillons dans 3,6m, un peu près de la plage de Tsigouri, mais un gros bateau moteur est accroché aux parois… et bloque un peu l’endroit. En nous baignant, nous suivons 2 soles…
Le lendemain, nous montons au village, descendons au port, remontons au village où nous faisons un petit resto.
L’après-midi nous nous baignons pour observer les poissons : rouges, noirs," hirondelles", petits perroquets, gris, bleus, rayés, sables, soles…