Eubée - Andros - Tinos - Mykonos - Ikaria
Sur la route, entre Chalkoutsi et Erétria, après la mise à l’eau Tony vérifie le gréement, le moteur et tout ce qu’il peut…
Après quelques courses dont l’achat d’une petite bouteille de gaz (pas toujours facile à trouver) et que ayons croisé nos voisins Véro et Domi sur Toumaï.
Tony décide, en fonction du vent, de quitter le coin pour le sud, vers Voufalou (toujours sur Eubée). Le soleil se pointe. Nous naviguons bien, au génois seul, avec les vagues dans le dos; en arrivant le vent tombe, il va pleuvoir un peu. Nous resterons donc à bord !
Nous repartons le lendemain, le 12 mars et ferons une étape à Styra (Eubée), avant de traverser le sténon vers la grande baie de Rafti, au près avec 15 à 22 nœuds de vent.
Nous y restons quelques jours et irons marcher de l’autre côté de la baie.
De Rafti dont nous remontons la baie au près tout doucement, nous retraversons le sténon pour rejoindre tranquillement Karysto sur l’île d’Eubée. Le 14 avril, nous nous amarrons le long du quai exceptionnellement. Il n’y a qu’un autre bateau hollandais qui sera remplacé par un bateau suisse le lendemain.
Nous faisons alors connaissance avec Chantal et Freddy, « tourdumondistes », actuellement sur Micromégas, avec qui nous sympathisons vite. Mais nous nous croisons car ils vont vers le nord.
18 avril c’est assez calme au port quand nous larguons les amarres, mais nous devrons vite réduire GV et Génois. Au près, nous filons à 6/7 nœuds vers l’île d’Andros, au SE. Nous croisons de gros tankers. Nous mouillons en face Palaioupolis dans 5m sur sable, il y a des des rafales à 30 nœuds. Nous sommes à 5 miles de Gavrion. Nuit agitée, rafales à 38 nœuds…
20 avril départ, toujours en direction du SE; nous n’aurons pas vraiment profité d’Andros que nous longeons au génois seul et réduit. Nous sommes couverts comme des oignons, il fait 16°, mais on dirait qu’il fait plus froid; on navigue à 6 nœuds avec des pointes à 8,8 nœuds !
! Il fait beau quand nous mouillons 40 m de chaînes dans 4,5m, baie de Stavros, île deTinos.
21 avril, de ce mouillage, il est compliqué de rejoindre la route qui mènerait à la ville, car les maisons et les terrains en empêchent l’accès, et nous optons un passage par la côte, le long des rochers puis de la plage au sable fin, et enfin par la route. On passe devant le sanctuaire de Poséidon qui est «nul ».
Je n’ai pas vu de colombiers, ni de marbre vert, mais la nature, en cette saison est vraiment belle…
22 avril La navigation vers Mykonos est agréable, bien qu’encore, nous soyons bien couverts. Nous mouillons pour la 1ère fois dans la baie de Mykonos. A cette époque ci, il n’y a quasi personne, nous jetons l'ancre devant la plage au sud de la baie.
Nous aurons l’opportunité aussi d’aller mouiller au nord, au fond de la grande baie de Panormos, ouverte au nord, car le vent sera fort et de sud. Nous y ferons 2 mouillages différents, le second est protégé du meltem. L’arrivée dans cette baie est magnifique : quelques beaux rochers; nous croisons un ou 2 dauphins. Au fond, il ya de grandes plages de sable-plage de Ftélia-ainsi que de plus petites souvent accaparées par des bars/restaurants/hôtels; nous sommes enfin pieds nus ! Nous ferons là une jolie ballade, on verra une aigrette blanche au bord de l’eau.
26 Avril, Il fait encore frais quand nous quittons Mykonos pour l’île d’Ikaria, vers l’est. Tony pourra envoyer le spi (eh, oui ! feu le spi a été rafistolé par mes soins, c’est un test !), il n’y a que 10 nœuds de vent à 120°, nous avançons à 7 nœuds et, tout va bien !!!
Dès que nous sommes protégés par l’île : pas de vent catabatique, le vent tombe. Nous poursuivons au moteur ou au génois jusqu’au milieu de l’île environ et pénétrons dans le tout petit port de Manganitiss; il y a juste une seule place le long du quai, un petit ferry viendra se garer à côté. L’eau est hyper transparente, un jeune s’y baigne.
C’est très calme, rien n’est ouvert; 2 personnes rénovent une barque. Nous nous y baignerons, sans vent et avec le soleil, les températures sont remontées (eau 19°, air 28°). Nous irons faire le tour du village. Nous ne pourrons pas rester dans ce port car un coup de sud est annoncé, et quand on voit que les 2 seuls bateaux d’ici se garent à 2 m du quai, on comprend. On ne peut venir ici que par mer et vent très très calmes.
Un couple d’anglais viendra nous saluer et nous informer qu’à Kirikos, 10 miles plus loin, une nouvelle marina a été créée et qu’elle est bien protégée. Nous qui pensions devoir parcourir 30 miles pour faire de l’eau…
Le 27 avril, nous repartons donc vers l’est direction Kirikos il n’y a pas un souffle nous ferons les 10 miles pratiquement tout au moteur. Nous trouvons cette nouvelle marina très bien équipée et nous nous garons encore une fois à quai.
Nous apprenons cependant qu’elle est, en principe, fermée. Les coast-guards nous demandent nos papiers et nous font remplir une fiche, mais, ne nous font rien payer ( ???). Nous aimerions mieux que ça fonctionne; en y regardant de plus près, les locaux sur place sont en triste état et fermés.
Nous prenons de l’eau avec l’accord du coast-guard, mais c’est bien triste tout ça; ça va se dégrader.
C’est veille de Pâques ici, ce samedi 27 avril et il y a de l’animation; mais tous les magasins ferment à 18H ! Attention ! Christine s’achète un œuf et un mouton en chocolat, tradition !!
Le dimanche de Pâques : c’est quasi ville morte : pas de resto ouvert, pas de magasin : rien que des bruits de gros pétards. Nous ferons une petite visite des alentours à pieds.
La mosaique d'Icare c'est ici qu'il serait tombé après s'être rapproché trop près du soleil. d'où le nom de l'île Ikaria
Au bout de cette marina, il y a au bord de la falaise dessous même, des vestiges d’une toute petite therme : nous y voyons accourir plusieurs fois des équipages. Nous testerons donc ces bains chauds et c’est magique ! L’eau est aux alentours de 40°