DODECANESE II (Kos - Rhodes - Simi - Thilos - Nisiros)
Ce lundi 31 juillet il y a moins de vent et il a tourné; nous quittons le mouillage et Psérimos au grand largue vers la pointe d’Ammoglossa, au nord de l’île de Kos pour accoster vers 13 h à la Marina de Kos; sur place, nous trouverons un voilier pour réparer le spi.
Lors de notre 1ère promenade, nous avons pu voir les dégâts dus au séisme et des rubaliss un peu partout : la place centrale, le vieux port et le port des ferries, une église, la digue est coupée par endroits… c’est un peu sinistre mais ça n’a pas l’air de contrarier qui que ce soit !
Il y a de nombreuses pistes cyclables ici. A vélo, c’est plus agréable ! Nous en profitons pour aller voir les plages de l'île.
Jeudi 3 août 2017, nous prenons le ferry pour Bodrum; il y a la douane à passer et une longue file d’attente à l’arrivée.
Nous sommes heureusement accueillis par Lise (qui est une cousine par alliance de Tony) qui a pu se libérer quelques heures pour nous, quel plaisir ! Nous boirons une bonne pression sur la plage ensemble et auront presque le temps de manger une pizza ensemble : un bon moment trop vite passé !
A Bodrum, nous aurons juste le temps de nous promener un peu dans les rues alentour : le marché aux légumes, la rue principale, les ports …
Le ferry du retour n’attend pas : arrivé à midi, il repart à 16H30; il faut y être bien avant pour la douane; nous verrons 2 personnes louper le retour…
Ce vendredi 4, c’est l’heure du départ vers le sud ouest de l’île de Kos, mais il y a peu de vent et un vent tournant assez désespérant tout le long du contournement de KOS, d’autant plus que ça se terminera sur un coup de vent à 35 nœuds qui du coup nous interdit le mouillage prévu vers Kandarema. Nous nous réfugierons pour la nuit sur une petite île plus au sud Nisos Yiali occupée exclusivement par une carrière. Nous y passerons la nuit au calme.
Nissiros n’est plus très loin Nous allons à Palon un joli petit port.
Nous repartons rapidement vers Rhôdes où nous avons rendez vous avec nos amis Bernard et sa fille Louise, venus nous rejoindre pour 10 à 14 jours. Nous sommes le mardi 8 août !
De la Marina de Rhôdes, nous sommes à 20 minutes à pied du vieux port et de la vieille ville dans laquelle nous pénétrons par d’imposantes portes. Atmosphère un peu médiévale, rue des Chevaliers : Palais des grands Maîtres, remparts, l’ensemble est bien conservé. On peut trouver un peu de fraîcheur le long des murs et c’est appréciable.
Le vieux port de Rhodes, appelé port du Mandraki dont l’entrée est gardée par une biche et un cerf en bronze n’a rien d’extraordinaire. On dit que sur ces 2 supports était erigé le colosse de Rhodes !
Jeudi 10 août : en route pour l’île de Simi avec un bon vent de ouest nord ouest (on utilise le solent, au près : nous remontons vers le nord ouest!)
Nous nous amarrerons au sud de l’île, dans la baie de Marathouda, l’ancre devant, avec un bout à l’arrière sur la plage… c’est Bernard qui s’y colle, à la nage, l'eau est à 27° : Merci !!!
De cette baie, nous repartons au matin et longeons la côte en remontant vers la baie de Simi; la baie de Péthi est belle aussi : jolie et assez colorée, mais Simi vaut vraiment le détour ! Impossible de mouiller car il y a trop de fond et nous trouvons une place au port, il est 14h.
Nous visitons la ville : on retrouve les petites rues, les chapelles blanches... ; il n’y a pas de véritable plage : une toute petite et envahie. C’était l’anniversaire de Bernard hier et nous le fêtons au resto en goutant les fameuses crevettes grillées de Simi.
Après quelques courses ce samedi 12 août 17, nous quittons Simi au moteur : pas un pet de vent. Nous passons entre Simi et l’île de Nimos : les fonds remontent à 3m !
Nous mouillons devant une plage, baie d’Emilianno toujours sur l’île de Simi, où nous pourrons nous baigner et retrouver le calme des mouillages à l’écart des grands sites touristiques. IL y a d’autres grands voiliers qui ont mouillé avec un bout à l’arrière…
Dimanche 13 août : départ pour Tilos ou Nissiros selon la direction du vent, sa force etc… Ce sera Tilos après qu’il ait monté, redescendu, tourné… et qu’on est mis, ôté les voiles, mis le moteur… Arrivée après 28 miles quand même en 7 heures (pas vite donc) sur la belle plage de galets et station balnéaire de Livadia. Le petit port de pêche attenant à cette plage abrite quelques voiliers (5 ou 6) et le préposé au port a le coup de sifflet facile. Nous boirons une bonne bière en comptant les points…
Le lendemain, nous irons mouiller de l’autre côté de l’île, au sud, après avoir navigué sur une mer formée (2m de creux) pendant 4 heures. Nous sommes dans la baie d’Eritssou, il y a du sable et des cailloux (le long de la chaîne d’ancre : des soles jouent), un camping très cool au bord de l’eau, c’est très calme.
Nous y restons 2 nuits car il y a un coup de vent de prévu et irons nous promener jusqu’au village au- dessus. Nous fêterons mon anniversaire dans une toute petite auberge très familiale.
16 août 2017, nous tirons des bords le long de l’île avant que le vent ne tombe alors que nous nous dirigeons vers le port de Nissiros; arrivés vers 17h, nous prenons une des dernières places libres du port. Pour Tony et moi, c’est la 2ème fois que nous venons ici et nous avions tant aimé que nous y emmenons nos amis Bernard et Louise pour une visite en scooter le lendemain…
Nissiros est une petite île toute ronde de 41km2, moins de 1000 habitants ; il n’y a pas de mouillage, le port est assez petit mais peut accueillir de nombreux bateaux, il y a juste 2 épiceries et beaucoup d’auberges et de loueurs de scooters à cette époque; juste à côté du port se trouve une petite plage de sable très agréable, très familiale, où nous nous sommes tout de suite baignés; attention : il y a un enclos à respecter : une tortue y a pondu !
Les scooters sont à partir de 10 euros, c’est bon marché; nous partons d’abord faire le plein, puis vers les cratères du volcan qui est une des attractions de l’île. Les paysages sont magnifiques. On peut approcher les cratères (3 euros/p) qui émettent quelques fumerolles odorantes (soufre).
Nous poursuivons vers une ville toute blanche qui surplombe ces cratères : NIkia, charmante très touristique.
C’est un énorme contraste de visiter ensuite le village d’Emborio, qui fut détruit et un peu abandonné, mais qui est en train d’être retapé
Direction ensuite vers la ville principale : la Chora Mandracki : toutes les tavernes sur la mer… c’est très joli aussi, les petites rues, et après avoir contourné un rocher surplombé du chateau on débouche sur la plage des galets noirs, très particulière.
Nous irons aussi voir les ruines d’une forteresse en pierres noires… une plage de sable noire.
Nous terminerons cette journée en allant manger une pita dans une taverne au bord de l’eau.
19 septembre nous reprenons la route pour nous rendre vers Kos il n’y a pas un pet de vent nous en profitons pour prendre un bain en pleine mer. Heureusement le vent revient dans l’après-midi, ce qui nous permet de faire un peu de voile pour arriver à la marina de Kos en début de soirée.
Le lendemain Louise nous quitte en prenant un ferry pour Rhodes où elle prendra son avion.
Nous quittons le port dans l’après-midi en longeant les côtes de Kos; nous passerons la nuit devant une plage déserte puis le lendemain dans un autre mouillage à l’ouest de la marina.
Le 22 septembre, nous retournons à la marina de Kos pour déposer Bernard qui lui aussi nous quitte en prenant un ferry pour rejoindre son avion à Rhodes.