CADIX - GIBRALTAR
Samedi 24 octobre : 9h30, nous quittons Cadix sous un ciel gris et accompagnés de quelques gouttes de pluie. Nous arrivons à l’embouchure de la rivière qui borde Sancti Petri et nous jetons l’ancre un peu plus loin.
Avec l’annexe, nous allons d’abord sur la rive côté mer : des dunes, les ruines d’un fort datant de l’invasion Napoléonienne , puis nous retraversons pour atteindre ,coté terre, le village déserté ; il reste quelques cafés et un minuscule port, beaucoup de bouées cependant ; le paysage change continuellement en fonction des marées dans cette rivière lagunaire, royaume d’oiseaux.
Lundi 26, nous repartons en longeant les cotes jusqu’à la Barbate : nous passons le cap Trafalgar et sommes surpris par une grosse « barre de remous »qui nous secoue bien et nous arrose par la même occasion.
Seul intérêt ici : une jolie ballade dans le parc national.
Le mercredi 28 octobre, nous naviguons vers Tarifa : nous aurons juste le temps de jeter l’ancre dans l’avant-port de Tarifa avant qu’un bateau pilote du port ne nous chasse ! C’était pourtant bien noté dans le guide comme zone de mouillage autorisé.
Comme le vent et les courants sont favorables nous en profitons pour aller jusqu’à La Linéa (port espagnol de Gibraltar) et jetons l’ancre, devant la plage à côté du port, à la nuit tombante sans soucis ; enfin, l’arrivée jusque- là peut être impressionnante au vu de la quantité de gros bateaux…
La Linéa possède un très beau marché couvert, bien achalandé.De là, nous visiterons le rocher exclusivement à pied ! Nous avons mis un peu de temps à trouver le bon itinéraire, mais ça en valait la peine pour l’économie et le plaisir de grimper et de marcher. Nous visitons le port anglais de Gibraltar, parcourons « Main Street », allons jusqu’au téléphérique ( qui ne fonctionne pas à cause du vent violent) et le jardin ,et nous monterons jusqu’en haut en passant d’abord par la route du fort(1 euro/pers) puis par les escaliers , les singes sont un peu partout, en liberté et il vaut mieux tenir son sac à dos par devant.
Gibraltar peut être décevant, mais en flânant, il y a un tas de petites choses à voir !
Nous avons aussi mis Noix de coco à l’abri : au port, car un avis de tempête était annoncé, ce qui nous a permis de faire la connaissance de Manuela et Olivier, avec qui nous avons passés des bons moments, et qui eux quittent la Méditerranée pour traverser l’Atlantique.
Le mercredi 4 novembre, nous quittons La Linéa pour la «Costa del Sol » Ca y est nous sommes en Méditerranée.