CYCLADES 2 SANTORIN
SANTORIN
La météo annonce un vent de secteur N NO de force 2à 3 ce17 septembre, et nous quittons le mouillage de Mangarini (île de Ios) pour nous diriger vers Santorin avec un vent de travers.
Santorin est un immense volcan et différents îlots entourent le cratère rempli d’eau. Thira est la plus grande ile, et est en forme de croissant, Thirasia en face est bien plus modeste ; au centre, entre ces 2 îles, il y a surtout Kammeni : un îlot inhabité .
Arrivés dans la baie de Santorin vers 13h nous faisons le tour du mouillage d’Ioa(île de Thira, nord) et celui de Thirasia : trop de fond, il y a des bouées…mais ? Les falaises et les couleurs sont impressionnantes, les profondeurs marines aussi et ce sont des à-pics !
Nous ressortons de ce « cratère-baie »pour chercher un mouillage le long des côtes et nous jetons l’ancre enfin devant Akrotiri (les fonds sont accessibles : 7 à 10m sable et roches) où ça remue un peu…(la 1ère nuit sera tenable, la 2nde beaucoup plus agitée…)
Nous prenons le bus en ce dimanche18 septembre matin pour aller à «Thira ville » et passons la journée là-bas. Nous marchons jusqu’à la ville voisine, sur une ruelle pavée qui chemine et domine le cratère inondé, offrant de très belles vues.
La nuit du dimanche au lundi sera presque une nuit blanche tant nous sommes secoués et nous quittons Akrotiri sans avoir visité les sites archéologiques tout près ; mais nous nous régalons des paysages et des plages de sables noirs et après avoir passé la pointe sud de l’île , nous mouillons pour le repas ; il ya peu de place pour mouiller à cause des à-pics et nous ne pouvons rester là pour la nuit…
Nous remontons vers Thirasia à la voile, passons à l’est de Kammèni et le vent monte et évidemment il est en plein « dans le nez »lorsque nous bifurquons pour viser Thirasia….
Il n’y a pratiquement que des bouées ici, et un canot nous aborde et nous propose de nous aider à nous mettre à couple à un voilier de taille identique au nôtre, mais déjà sur bouée…
Après l’amarrage, il nous informe qu’il vient de la part du restaurant en face à qui la bouée appartient, et refuse qu’on le paie…
Tony passera encore un moment à accrocher le bateau (pour que les barres de flèches ne se touchent pas, amarre arrière…)
Le soir, nous décidons d’aller manger au fameux resto « Captain John », quelle n’est pas notre surprise : il ferme à 19h30 !
Il est 19h15 et on peut encore commander quelquechose, d’autres clients sont là et on nous explique qu’une équipe fait la fermeture du bar plus tard et peut nous servir encore des bricoles ; c’est vraiment un accueil sympa !
Mercredi 21 au matin, nous prenons le chemin pavé (et parsemé de crottes d’ânes)qui monte au village de Potamos : rien à voir avec la ville de Thira, ici c’est plus authentique et plus triste aussi, le village doit avoir du mal à se renouveler ; beaucoup de maisons semblent abandonnées. Il y a cependant un école qui fonctionne, et nous trouvons 2 toutes petites épiceries. Apparemment, on construit un peu en dehors du village sur les hauteurs.
Nous irons plus haut voir l’église qui domine et l’effort pour y arriver vaut le coup d’œil !
Jeudi, nous envisageons de retourner vers Thira et d’essayer de trouver une bouée près de la ville d’Ioi !
Nous en aurons une le temps du repas de midi, ensuite ce sera impossible et c’est un peu marris que nous quittons Santorin…